Voiture électrique et stationnement

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La voiture électrique d’hier à aujourd‘hui

La voiture électrique est vue comme une innovation mais son invention remonte entre 1834, date du premier véhicule électrique (un modèle réduit de train électrique) et 1881 avec l’un des premiers prototypes du Français Gustave Trouvé qui la présentera à l’Exposition internationale d’Électricité.

Au XXème siècle l’essence supplante l’électrique grâce à une grande différence de prix et il faudra attendre la fin des années 1960 pour avoir un regain d’intérêt grâce au développement de la technologie de la pile à combustible par exemple.

De nos jours, la voiture électrique regroupe plusieurs concepts de moteurs électriques.

  • Les hybrides rechargeables qui comprend deux types de fonctionnements, le PHEV « Plug-in Hybrid Electric Vehicle » qui est propulsé par un moteur thermique auquel on associe un moteur électrique pour se substituer dans la circulation urbaine. Le second fonctionnement est le EREV pour « Extended Range Electric Vehicles» qui est propulsé par un moteur électrique muni de larges batteries maintenues chargées par un petit bloc alternateur (le moteur thermique).
  • Les tout-électriques nommés BEV pour « Battery Electric Vehicle » ne sont propulsés que par un moteur électrique et doivent être rechargés à l’arrêt sur une prise fixe. Actuellement leur autonomie ne les destine qu’à une utilisation urbaine.

Les avantages et inconvénients de l’électrique 

Le sujet de la voiture électrique est un sujet à débat, à savoir si cette technologie est une réponse viable au problématiques environnementales.

La performance, les moteurs électriques sont tout aussi performants que leur rivaux, les moteurs thermiques. Si en terme de couple et de taille les moteurs se valent, l’électrique lui est silencieux (à vous de déterminer si c’est un atout ou un inconvénient).

Le coût, les batteries performantes rendent actuellement le coût de l’électrique dissuasif ce qui freine donc son développement à grande échelle. Cependant avec le prix de l’essence et les différentes taxes sur les moteurs thermiques, l’usage de l’électrique peut rentabiliser le surcoût à l’achat.

L’impact environnemental, la pollution des voitures thermiques n’est aujourd’hui plus à démontrer cependant le potentiel épuisement des ressources fossiles nécessaires à la fabrication des batteries est non négligeable. Enfin le recyclage de la batterie est extrêmement coûteux et laborieux, et si la batterie n’est pas correctement traitée lors de son processus de fin de vie, elle devient polluante.

L’autonomie, le principal défaut de l’électrique est son autonomie limitée bien que l’innovation pousse les capacités des batteries à chaque génération. Il faut distinguer dans ce domaine l’autonomie annoncée et l’autonomie réelle, par exemple on annonce une autonomie de 400km pour la Renault Zoé, alors que son autonomie réelle est plus dans les 300km. C’est une norme qui serait responsable de cette différence: le cycle NEDC (Nouveau cycle européen de conduite) ne reflète pas les cycles et comportements de conduite réelle.

Cette question d’autonomie constitue une problématique quant à l’implantation de bornes de recharges et leurs dispositions sur l’hexagone.

Le Parc de stationnement électrique français

Le parc du stationnement électrique est en constante hausse depuis ces dernières années.
Le cap significatif des 20 000 bornes a été franchi en fin d’année 2017, et la France devrait compter 45 000 bornes pour l’année 2020.

Grâce au site DataGouv.fr il est possible de voir la carte des bornes de l’hexagone.

On remarque que c’est principalement en centre urbain que nous pouvons voir l’implantation de ces places pour recharger les véhicules électriques mais pour démocratiser leurs utilisations, aux vues de leurs autonomies actuelles, il faudra agrandir le maillage de recharge pour permettre aux voitures électriques de sortir des grandes villes.

Carte Borne électrique

Cependant ce n’est pas uniquement à la voirie de s’adapter, les stationnements privés vont aussi devoir se mettre aux normes et permettre de garer son véhicule électrique via le parking partagé.

Aujourd’hui d’après chargemap.com ce serait 58 051 prises qui seraient présentes sur le territoire.

 

Le Futur de l’électrique 

Le gouvernement français a établi une ligne de conduite annonçant la fin du moteur thermique d’ici 2040.

La mairie de paris quant à elle, a annoncé la disparition des moteurs thermiques dans la capitale dès 2030, à considérer comme une « trajectoire » et non comme une « interdiction ».
Ces mesures soulèvent des questions:

Comment gérer la pollution des batteries des voitures électrique ?
Comment produire assez d’énergie et déployer des points de recharge pour passer au « tout-électrique » ?

Sources:
 Libération

connaissances des énergies.org 

automobile propre

DataGouv.fr

chargemap.com

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